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1/31/2006

Déneigeuse pour les bottes?

Je n'ai aucune idée comment ça s'appelle, ni en anglais, ni en français, mais en entrant au centre de loisirs Édouard Lavergne, tu seras obligé de mettre tes pieds dans la bouche d'une machine qui t’attend, bouche bé, pour manger tes pieds.

Le but, comme j’ai découvert, c’est de déneiger les bottes de tous les visiteurs. On y fait de la boxe (donc on risque de glisser), du yoga (donc on est dans nos bas), ou bien de la photo (pas rapport), et je trouve cela une idée géniale.

Ce n’est pas tout le monde qui prend le temps de sécher leurs bottes comme il faut, donc un génie inconnu s’est trouvé cette façon de faire.

1/30/2006

beau temps, mauvrais temps

Aujourd’hui n’était pas une journée pour trouver de quoi aimer à Québec. Il faisait assez frette, pas trop. La précipitation tombait du ciel, mais encore, pas trop. Le problème que j’ai découvert en débarquant de la bus sur Boulevard Laurier, c’était la combinaison de la précipitation et le vent.

Il y a un méchant vent qui souffle au long du boulevard. Tout le temp. Des bourrasques de vent qui font leur mieux de te pousser en dessous des roues des chars qui passent. Ajoute à ce vent féroce des millions de grains de cristal qui te gratte le nez, les joues, les lèves, et tu peux visualiser cette maudite journée à Québec.

Mais j’ai pu apprendre à distinguer entre ces formes de précipitation, grâce à mon bien-aimé : Environnement Canada.

Ils nous annonçaient de la neige. Ceci « se compose de millions de cristaux de glace hexagonaux en forme d'étoiles. » Non. C’est-tu vrai?

Mais si on parle de la pluie verglaçante ou la bruine verglaçante, là, c’est autre chose. Ces adorables « gèlent au contact des surfaces et forment une couche de glace au sol et sur les objets touchés. »

Ouais, j’en ai vues aujourd’hui.

Pourtant, ce qu’il appelle les granules de glace sont « des gouttes de pluie ou des flocons de neige minuscules, translucides et gelés ou de la neige enrobée de glace, rebondissant et émettant du bruit au contact du sol. «

Moi, je dirais c’est plutôt du grésil. Et oui, encore, on en a eu.

Quelle journée. Quelle journée d’enfer.

1/29/2006

Elles sont willing(s)

En jouant dans un tournoi de poker en basse ville aujourd'hui, j’ai souvent entendu ce mot « willing ». Il semble que les cartes, elles peuvent être willings, mais un joueur, lui aussi peut être willing.

C’est doublement drôle, car dans le monde de poker que je connais, ce mot ne s’emploi jamais. À la limite, peut-être qu’un joueur pourrait l’être (moi, je dirais plutôt « up for it » ou simplement « interested »), mais les cartes?

Pourtant, j’aime cette idée que ce sont les cartes elles-mêmes qui désirent se faire jouer. Qui sont enthousiastes et prêtes à n’importe quoi. Qui ont le jeu entre leurs mains, si on veut.

En plus, si mes adversaires laissent toujours leurs cartes jouer pour eux, ça donne bien pour moi.

Mais en passant, je me demande, dans ma capacité de traductrice, si ce mot, cet emprunt, s’accord en nombre et en genre (et voici l’explication de mon « s » entre parenthèses).

S’il y en a parmi vous qui peuvent me le confirmer, j’apprécierais énormément. C’est ce genre de chose qui nous empêche de dormir, les rédacteurs, écrivains, et traducteurs du monde.

1/28/2006

Checkez la pitoune

La sensation époustouflante de m'entendre dire « Elle arrête où, la huit cent? »

LA huit cent. C’est tout à fait possible que ce n’est pas l’autobus dont on fait référence...plutôt la route, mais je crois que non. C’est juste que, ici dans la capitale nationale, cette véhicule est devenue une fille et, mieux que ça, moi j’ai réussi à intégrer ce concept dans mon esprit.

Et donc la. La huit cent. Pas loin, juste en face.

Il y a peu de choses qui me font plaisir dans cette maudite ville, mais cela, ça me plait.